Marie-Madeleine [...] se montre à tous les tournants stratégiques de la vie de Jésus. Elle se montre et révèle. Même trop, et trop souvent au goût des évangélistes et des premiers apôtres, à commencer par saint Paul qui n'aura de cesse de la faire oublier. Elle nous aide à voir. Il faut alors procéder à l'inverse. Marie-Madeleine n'a pas de cheveux, si ce n'est dans les toiles des historiens d'art et la balbutiante concupiscence des transports mystiques. Elle n'a pas non plus le moindre corps que pourraient cacher les dits cheveux de la fausse blonde.